je voulais écrire cet article depuis un moment, pourtant je ne cessais de le repousser. Je ne savais pas comment le formuler, comment écrire un article sur le fait d’être maman au foyer sans opposer les deux catégories, sans tomber dans un débat stérile. Récemment j’ai lu l’article de Madame Lavande sur son manque d’ambition, ce qui m’a fait pousser ma réflexion encore plus loin sur la problématique suivante : le travail pour une mère dans notre société. Est-ce deux mots qui sont diamétralement opposés ? Ne pourrait-on pas arrêter de croire que la réussite d’une vie passe uniquement par un seul de ces mots ?
Je ne sais pas comment va être tourné cet article, je vais essayer d’exposer mes idées et de les poser calmement même si elles fusent dans tous les sens.
Pour ceux qui me suivent depuis peu, je suis ce qu’on peut qualifier de femme au foyer. Au départ ce n’était pas forcément un choix. Etant en CDD au moment de ma grossesse, ils m’ont dit gentiment au revoir et une chose entraînant une autre : déménagement, difficultés pour obtenir un mode garde lorsque l’on recherche un emploi (j’en parlais dans cet article), je suis toujours à la maison à m’occuper de mon fils.
Comme beaucoup, avant d’avoir un enfant je pensais que les femmes au foyer étaient des femmes qui occupaient oisivement leur temps, qui étaient tranquilles. Elle pouvaient éventuellement s’investir dans une association ou faire du sport. Mon point de vue a totalement changé. Je ne nie pas que cela rend certains choses plus faciles : pas de garde à payer, pas de contraintes horaires ou un patron qui nous met la pression, pour les rendez-vous c’est plus pratique, pas d’heures interminables dans les transports en commun, etc…
Ce qu’on dit moins c’est que c’est aucune déconnexion possible, pas le temps de souffler, aucune véritable pause sans avoir son enfant à coté, se mettre en retrait au profit de son enfant ou son foyer, répéter inlassablement des tâches ingrates peu gratifiantes aux yeux de la société. C’est aussi devoir se justifier sur tout. Je n’ai pas le droit de dire que je suis fatiguée car justement je suis à la maison, la même chose pour les vacances. Les gens s’attendent à ce que tu sois une maniaque et que tu gères ton intérieur d’une main de maitre alors qu’avec un bébé, je suis régulièrement débordée car il me laisse très peu de temps. Alors oui certains diraient qu’au lieu de bloguer je pourrais me bouger les fesses, mais c’est ma bulle d’oxygène, ma soupape de sécurité.
Surtout, et c’est ce que j’ai le plus de mal à accepter : se sentir inutile car on ne travaille pas. Avant d’en venir au point que je voulais aborder, je vais vous dire une chose. La plupart des gens ne souhaitent pas qu’une femme au foyer soit réménurée car ils n’ont pas à subir le choix de ces mamans. Je peux le comprendre et même si un jour une discussion était ouverte au gouvernement sur ce sujet, ou si le système du congé parental était revu, il est clair que l’on ne peut donner comme ça une contrepartie financière à quiconque se déclare au foyer. Cela amènerait à trop d’abus. Il faudrait trouver une autre piste.
A ceux qui disent cela j’aimerais aussi répondre plusieurs choses. Tout d’abord vous dites que ce n’est pas un « véritable travail », cependant vous êtes prêts à payer pour la même chose quand vous emmenez les enfants chez la nounou ou à la crèche. Certes ce n’est pas tout à fait pareil mais avouez que ça y ressemble. De plus, vous ne voulez pas cautionner cela mais à côté avec vos impôts, vous financez les prisons et pourtant vous ne cautionnez pas les crimes si ? On paye pour les gens malades ce qui est tout à fait normal, mais on paye aussi pour les soins des personnes qui ont délibérément fait le choix de trop boire, de conduire trop vite. Vous payez la maquilleuse de M. Macron (26 000 euros en 3 mois quand même). Par contre élever l’avenir de la France ou s’adapter comme on peut à un système qui parfois nous met véritablement des bâtons dans les roues, vous ne cautionnez pas.
Je ne suis pas la pour faire la morale loin de là et je ne pense pas rester femme au foyer à vie. Il est parfois bon d’essayer de nuancer son point de vue, de s’ouvrir à la discussion. Ce qui est triste c’est que beaucoup font le choix de s’arrêter car c’est la société qui s’y prête. Clairement rien n’est vraiment fait pour que la mère trouve réellement sa place dans le monde du travail, qu’elle ne se sente pas coupable des choix qu’elle fait. Il n’est pas normal de devoir choisir entre sa carrière ou sa vie personnelle.
L’idéal serait de trouver l’équilibre qui nous correspond véritablement. C’est loin d’être simple.
Revenons au fait de se sentir inutile. Je trouve dommage qu’aujourd’hui, une personne est la plupart du temps définie par le travail qu’elle fait. Quelqu’un qui ne travaille pas ou exerce un métier qualifié de « moins intellectuel » par les hommes aurait donc moins de valeur qu’une autre personne ? Il faut surtout arrêter de confondre, culture, études, bon sens, intelligence et statut social. On associe souvent la réussite d’une personne au fait d’avoir un boulot qui rapporte et pourtant au vue des chiffres sur le burn out, cela n’a pas l’air de réussir à tout le monde.
Je fais partie justement de ces gens qui auraient pu aller loin dans une carrière. J’avais les capacités comme on dit. J’avais une année d’avance, j’ai fait un bac+5 et pourtant je ne me vois pas forcément avec un poste de haut responsable. Je pense même à une reconversion dans un autre domaine, certes considéré comme moins valorisant par la société, mais qui permettrait de m’épanouir. Et c’est cela le plus important, surtout quand on la possibilité de le faire. Il n’est pas rare de voir des cadres avec de très bons salaires changer de vie, devenir fleuriste ou aller élever des chèvres dans la montagne (me demandez pas pourquoi j’ai pris cet exemple). L’entourage ne comprend pas toujours et pourtant, je trouve ça courageux de poursuivre ses rêves et d’enfin oser être soi. Pouvoir faire quelque chose qui est gratifiant à nos yeux et non pas aux yeux de la société.
Enfer et damnation quand je dis que je suis à la maison avec un bac+5. Pour les gens je « mérite mieux ». c’est surtout qu’il faudrait pas changer leur vision de la femme au foyer sans cervelle et sans idée qui ne pense que par l’intermédiaire de son mari.
La réussite ne passe pas uniquement par le travail et les zéros sur le chèque en fin de mois. On devrait pouvoir faciliter l’emploi et les modes de gardes pour les mamans comme on devrait arrêtait de croire que celles qui s’arrêtent (par choix ou non) ne sont pas des femmes qui ne réfléchissent pas. Finalement travail et mère sont deux mots qui peuvent s’accorder mais ce n’est pas sans embûches. Le monde actuel a tendance à vouloir les opposer car c’est bien plus simple comme cela.
C’est un peu fouillis mais j’avais besoin de vous parler de ça, du statut de femme au foyer, du travail en général dans notre société. En faisant cela je ne cherche pas à vous imposer un point de vue mais à vous faire réfléchir sur une problématique bien plus globale sur la vision du travail et la réussite d’une personne.
Ne jugez pas trop vite les gens non plus car on a pas toujours le choix, certains ne sont pas épargnés et font avec les moyens qu’ils ont. Et si on cherchait seulement à faire ce que nous aimons et non ce qu’on aimerait qu’on fasse car la société ou les gens ont décidé que c’était comme ça. Tout simplement si on pouvait s’entraider et être bienveillant plutôt que sans cesse dévaloriser les gens selon leur travail ou ce qu’ils font dans la vie.
Le bonheur, ne tien qu’à vous ne l’oubliez pas. Soyez juste en paix avec vous-même et avec vos choix. Rien n’est immuable.
Manon
12 septembre 2017 at 8 h 17 minOh comme ton article me parle, comme toi j’ai un bac +5 et pourtant je suis à la maison à m’occuper de bébé. Comme toi, j’ai souvent ce sentiment d’être inutile, je suis presque gênée quand on me demande « et toi tu bosses dans quoi? » et souvent le « ah » qui suit ma réponse… Pourtant je suis loin d’avoir des journées reposantes, nous avons une fonction H24, pas de RTT, pas de weekend, s’occuper de bébé c’est à temps complet. Ce qui me pèse beaucoup aussi c’est le fait de n’être qu’avec bébé, je vois très peu d’adultes. Dans l’avenir j’aimerais trouver un travail, pas forcement à plein temps mais au moins avoir un « à côté », mais bon dans mon domaine c’est compliqué et en plus faire garder bébé pendant la recherche d’emploi semble pratiquement impossible.
lesdelicesdeframboise
14 septembre 2017 at 17 h 15 minJe suis moi même gênée quand on me pose la question, j’ai presque honte de dire que je suis à la maison car à chaque fois c’est la même histoire : il y a ceux qui ont un regard qui en dit long, ceux qui arrêtent de te parler car tu dois pas pouvoir tenir une conversation puisque tu es à la maison, ceux qui pensent que tu une fainéante, ceux qui demandent si tu t’ennuies pas…et pourtant on est loin de s’ennuyer !
Le truc c’est qu’en crèche si on ne travaille pas, nous sommes loin d’être prioritaires déjà que c’est pas toujours simple d’avoir une place, et même si on en obtient une c’est pour quelques demi-journées. L’assistante maternelle et bien quand on travaille pas, même s’il existe des aides ça reste cher à payer et quand tu es au chômage tu peux pas forcément te le permettre. En fait c’est un peu le cercle vicieux !
C’est vrai que quand on est à la maison on voit peu d’adultes, on a besoin de conversations autres que des areuh ou des comptines :/
Bises
Maman Sur Le Fil
12 septembre 2017 at 9 h 18 minComme tu le sais, c’est un sujet qui me parle et me travaille au quotidien. J’ai un peu le même parcours pro (BAC +5, joli poste, carrière tracée, etc…) puis j’ai eu ma fille et des problèmes de santé. J’ai fait un burn-out et ma vision de la famille et de la carrière a changé du tout au tout. Ma situation aujourd’hui est presque voulue et assumée mais que c’est compliqué de faire comprendre que non, faire carrière, je m’en fiche…
Mon conseiller PE a passé une heure à vouloir me faire changer d’avis et à m’imposer un poste d’ingénieur car clairement, c’était dommage de gâcher un beau diplôme et un beau CV… Impossible pour lui de concevoir que je préférais me consacrer à ma famille quitte à avoir un job « alimentaire »…
Bref, je comprends tout à fait ta vision des choses et ta position mais tu le sais déjà ! Et clairement, la France n’est pas super au point dans la conciliation des vies pro et perso… Allons voir ce qui se passe dans les pays nordiques et je pense qu’il y aurait des jolies choses à faire…
Bises
Virginie
lesdelicesdeframboise
14 septembre 2017 at 17 h 20 minOh oui essayer de faire comprendre à l’entourage que l’on ne veut pas faire carrière malgré notre niveau d’étude. Je ne renie pas mon parcours car c’était enrichissant d’aller aussi loin et ça m’a apporté des choses mais depuis que j’ai mon fils, je ne me verrais pas essayer de faire carrière avec des heures supp, du boulot à la maison, etc…
PE quand j’y suis allée, ils te font clairement comprendre qu’au vue de tes diplômes ils ne peuvent pas faire grand chose pour toi, qu’il faut laisser la place aux autres pour les formations…ils sont sympas eux.
C’est sûr que dans le pays nordiques, il est normal qu’une femme reste à la maison pour allaiter, être au foyer n’est pas considérer comme un échec, de la même manière les pays du nord aiment aussi le travail et travaillent plus longtemps sans pour autant faire de burn out car ils ont une autre manière de vivre.
Enfin peut-être qu’un jour ça bougera.
Je t’embrasse
Stef
6 juin 2018 at 14 h 11 minBonjour,
Je souhaiterais réagir au message de Virginie, car je me reconnais dans ce qu’elle dit.
Tout comme beaucoup de femmes sur ce blog, j’ai un bac +5. J’ai travaillé plusieurs années en institution internationale avec des responsabilités et une excellent salaire. J’ai terminé un contrat après mon congé maternité et je prévoyais de faire une reconversion dans un domaine qui me tient à coeur et de chercher activement un nouveau travail.
Malheureusement,suite à des problèmes de santé suivis d’un burnout parental, j’ai dû prolonger ma « pause » carrière. Voilà 6 mois que je ne travaille plus et je peine à me remettre physiquement sur pieds.
Je suis tiraillée car je vois parfois des offres qui correspondent à mon profil et qui sont intéressantes, mais qui exigent de la flexibilité pour travailler en soirée et les week-ends, ainsi que pour voyager régulièrement. Or, je ne veux pas de ça. J’ai assez donné pour mon travail et je n’ai certainement pas envie de sacrifier ma vie de famille pour le travail…
Malheureusement, j’ai l’impression que trouver un travail à la fois stimulant et respectueux de ma vie privée et familiale est impossible… et ça me désole. Je veux un emploi qui me plaît et dans lequel je m’épanouis, mais je ne rêve pas de carrière, ni de voyages professionnels et d’heures passées à courir comme un poulet sans tête pour un boulot. Pitié!
Si seulement il existait des formations ou bilans professisonnels pour les parents désireux d’adapter leur projet professionnel!
Si quelqu’un a des conseils ou des idées, je suis preneuse. 🙂
Merci!
Leptitlepsie
12 septembre 2017 at 9 h 34 minJe suis enceinte de bientôt 4 mois et j’ai été arrêtée dès le début de ma grossesse. Honnêtement, le travail me manque. Plus de lien social et j’ai l’impression de ne perdre un peu confiance en moi. Je n’apprends plus rien. Je n’ai rien à raconter à mon mari puisqu’il ne se passe rien. Je suis fatiguée mais je me mets comme objectifs de travailler mon anglais et un nouveau logiciel pendant cet arrêt pour trouver un emploi meilleur que celui que j’ai actuellement. Par contre, j’envisage un petit congé parental de quelques mois car je ne me vois pas déposer notre futur enfant à 3 mois à la crèche.
Je suis admirative des femmes au foyer car c’est quand même du boulot. Entre s’occuper des enfants, les tâches ménagères, etc, les journées passent vite. Mais le lien social ne vous manque pas ? Ou alors vous fréquentez d’autres femmes au foyer ? Je suis curieuse.
lesdelicesdeframboise
14 septembre 2017 at 17 h 34 minOui je connais cette perte de confiance en soi, l’impression de servir à rien puisqu’il n’y a plus de véritable lien social. Par contre je te dirai d’en profiter si c’est un premier car enceinte on trouve le temps long lorsqu’on est arrêté mais une fois le bébé arrivé, c’est le tourbillon et il faut un certain temps avant de reprendre un rythme de croisière.
C’est bien de s’être fixée des objectifs du coup. Moi j’avais été arrêtée dans le sixième mois de grossesse mais j’ai eu de la chance de pouvoir bouger jusqu’au bout donc je sortais, je continuais à faire de la gym douce, les cours de préparation, etc…
Je suis quelqu’un d’assez solitaire donc parfois ça va, parfois ce me manque. Comme il est plus grand je vais aller l’emmener dans un lieu d’accueil rencontre parent/enfant, il va aller à la bibliothèque, on va souvent au parc,etc.. en fait il ne faut rester isolée seule. Après je pense que quand ils vont à l’école on voit plus de personnes.
Bises
l0uanne
12 septembre 2017 at 10 h 36 minEt le pire c’est qu’il y a des employeurs qui n’hésitent à te demander si t’as des enfants ou si tu comptes en avoir. Moi ça faisait 3 mois que je faisait de l’intérim j’ai toujours accepté les missions qu’on me proposer, même quand j’ai du commencer à 5h du matin ou finir à 21h. Et un jour, je suis allé à l’agence chercher un papier avec ma fille, et quand ils m’ont proposer une missions, ils m’ont demandé plusieurs fois si les horaires décalés me déranger pas par rapport à la petite ! J’avoue que j’ai été vexée !
lesdelicesdeframboise
14 septembre 2017 at 17 h 37 minOui c’est vexant et c’est même illégal de poser cette question lors d’un entretien ! Qu’on vienne pas me dire qu’il y a des inégalités homme-femme après !
elisa
12 septembre 2017 at 10 h 37 minah la la comme ça me parle…d’ailleurs même sans opposition à la maternité on dirait qu’on ne peut pas ne pas aimer travailler. pourtant c’est quand même possible non ? enfin de mon côté il n’y a qu’un pas pour que je devienne mère au foyer et clairement ça me fait peur parce que je pense que je serai encore plus fatiguée qu’en allant au travail (puis financièrement faudra qu’on bouge) mais j’admire celles qui le font par envie. chacune devrait avoir les aides et le soutien nécessaire pour faire ce qu’elle veut sans se sentir dévalorisée ou jugée
Maman BCBG
12 septembre 2017 at 13 h 26 minClarisse, ton article est top : il met en avant plusieurs choses, toutes très vraies, et pour lesquelles on n’a pas forcément de réponse pour le moment…
– La déconsidération de certains travail, car moins intellectuels… mais dans les fait, une société a autant besoin d’infirmières que de médecin, d’ingénieurs que d’ouvriers, d’instituteurs que de grands pontes dans les universités, de cadre RH que d’assistante de direction… Il n’y a pas de sots métiers…
– La déconsidération du travail au foyer : tu as raison de le souligner : lorsqu’on confie son enfant à une crèche ou nounou, on trouve cela normal de payer pour que notre enfant soit câliné, lavé, habillé, soigné, nourri, changé, éveillé par une tierce personne… c’est un travail difficile et honorable. Alors pourquoi cela deviendrait « bas de gamme » lorsque c’est la maman qui s’en occupe !?! Le fait d’aimer son enfant ne change rien à la pénibilité de certaines tâches !!
– Et c’est très paradoxale avec la suite : ce travail de mère au foyer est déconsidéré, mais pour autant rien n’est vraiment fait pour permettre aux mamans qui ne veulent pas rester à la maison (ce qui est aussi un choix valable) ou celles qui financièrement ne peuvent pas, à (re)trouver un travail. Ton exemple sur la galère de mode de garde une fois qu es hors du système « salarié » est très frappant.
– Et pour les mamans qui bossent, c’est aussi d’autres difficultés, avec parfois un rythme infernal, et beaucoup de pression de la part de la société…
Mais quand tu es au foyer, je comprends bien ton sentiment de ne pas avoir d’excuses : on s’attend à ce que ton enfant soit toujours peigné et habillé de frais, que ta maison soit nickel, que tu sois à jours dans les démarches administratives, etc…. ahahhahhaa j’invite toute personne étant tentée par ce raisonnement à accoucher d’un ou de plusieurs enfants, à enchaîner un congé maternité avec un conjoint qui sera forcément reparti bosser, et à voir le quotidien en congé parental, ou quelque soit le statut qu’on ait à ce moment là, avec un ou plusieurs enfants à PLEIN TEMPS (parce que oui, les réveils au milieu de la nuit, ben ça va être le parent à la maison qui va les gérer aussi, car lui ne BOSSE PAS le lendemain…) et après… on en reparle de la maison de magasine, et des gambettes épilées de près…
Bref merci pour cet article. Les solutions, il va falloir les trouver car ce n’est pas vivable.
Une dernière reflexion… pour moi, en tant qu’adulte, homme ou femme d’ailleurs, j’en viens de plus en plus à penser que l’on peut être fier de son travail (car oui,le travail est quand même un pilier de notre vie d’adulte) lorsque celui çi fait vivre notre famille.
Mais faire vivre sa famille financièrement n’est pas la seule manière de faire vivre. Rapporter des sous au foyer, c’est honorable (et nécessaire), mais faire grandir ses enfants, les élever, c’est au moins aussi important que financer leur nourriture et leur éducation.
Une mère au foyer fait autant « vivre » sa famille que la celui ou celle qui travaille 😀
lesdelicesdeframboise
14 septembre 2017 at 18 h 10 minJe savais qu’il allait te plaire celui là et tu es la seule je crois à avoir résumé et parlé de touts le points évoqués.
– Je dirais même que les métiers qualifiés de moins gratifiants sont souvent plus essentiels au fonctionnement de notre société que les autres. Concrètement sans chauffeur de camion, on aurait pas nos supermarchés remplis, sans ouvriers les idées des ingénieurs ne seraient rien, sans travailleurs manuels on dormirait tous dans des cabanes en bois ou à la belle étoile (quoique ça pourrait être sympa :D)…
– Avant il était normal d’être au foyer et souvent les femmes étaient contraintes, on ne les qualifiait pas de fainéantes pour autant ! Aujourd’hui on est tombé dans l’extrême inverse et les femmes au foyer sont totalement déconsidérées, sans parler de certains hommes qui aimeraient s’occuper de leurs enfants mais qui ne peuvent pas car c’est encore plus mal vu.
– c’est bien ça le problème, on aime pas les femmes au foyer mais rien n’est facile pour travailler sereinement et au final beaucoup doivent faire le choix entre l’un ou autre pour éviter que l’un ait des répercussions sur l’autre. Il faudrait que la personne puisse avoir le choix et soit un minium aidée. Je ne parle pas d’assister tout le monde mais faciliter les places en crèche, élargir les horaires des crèches, revoir les aides pour les assistantes maternelle, favoriser les modes de garde en entreprise ou le télétravail…
On peut être fier de son travail, l’aimer et faire carrière est respectable mais l’épanouissement ne passe pas uniquement par lui. Beaucoup ne pensent pas comme toi malheureusement 🙂
Après il faut dire que certaines femmes au foyer ne renvoient pas une bonne image!!
bh
14 juin 2018 at 15 h 19 minje suis d’accord avec plein de choses… mais pas avec la comparaison nounou/parent. La nounou, ou le personnel de la crèche, est payé pour s’occuper des enfants parce que ce ne sont pas leurs enfants. S’occuper de son propre enfant, c’est … normal, non? Sinon, si on pousse le raisonnement, il faudrait donner des clopinettes au parent qui se contente de faire à manger/changer la couche, le SMIC à celui qui va au parc et à la ludothèque de temps en temps, et le salaire de Bolloré à celui qui va à l’éveil musical avant d’enchainer sur un atelier à la cité des sciences.
lesdelicesdeframboise
14 septembre 2017 at 18 h 11 minC’est vrai que parent ou pas, on peut ne pas aimer son travail…mais malheureusement c’est très mal vu de le dire sans se faire qualifier de fainéant !
Je pense que dans les deux cas on est fatigué mais c’est loin d’être la même fatigue. De plus au travail on a minimum de reconnaissance pour la tâche accomplie, à la maison aucune.
J’admire aussi ces personnes pour qui c’est une réel choix. En ce qui me concerne ce n’était pas un choix au départ donc on verra bien ce que me réserve l’avenir.
Bébé est Arrivé !
12 septembre 2017 at 10 h 54 minJe reconnais que la critique est facile en la matière. Pour autant, j’ai bien conscience qu’être maman au foyer est hyper fatigant et surtout peu gratifiant comme tu le dis si bien. Les gens ne s’en rendent pas compte. Pour ma part, je sais que ce serait trop difficile pour moi (je péterai un câble en fait !) alors je suis heureuse d’avoir eu le choix, contrairement à d’autres.
Julie Olk
12 septembre 2017 at 15 h 31 minCoucou,
Je rejoins Maman BCBG sur son commentaire.
Ton article me parle beaucoup. Je te rejoins à 200% sur ce que tu y dis. Je nuancerai seulement une des dernières phrases (la fille horrible et insupportable qui pinaille^^) où tu parles du statut social de la femme au foyer. J’ai justement un peu le sentiment qu’elle (ou que le parent au foyer d’ailleurs) n’en a pas et que c’est ce qui fait que ce qu’elle fait n’est pas reconnu.
Comme tu le dis certains payent pour un service équivalent (sauf que la nounou ou la crèche ne fait pas ton ménage en plus d’ailleurs ni même ton repas). Être à la maison est vraiment un travail à temps plein (et c’est très utile car élever un enfant ce n’est pas rien tout de même). Je travaille (même si ça me déchire de laisser Charlie tous les matins) mais je ne trouverai pas anormal que ceux qui s’occupent des enfants acquièrent des annuités pour la retraite et perçoivent une indemnité. D’autant plus vu la galère que c’est de trouver un mode garde (sans parler même du mode de garde qui nous convienne vraiment et où on se sente en confiance).
Pour la question du choix je crois en fait qu’il n’existe pas toujours et pas vraiment. Je sais que certaines structures commence à faire des efforts en permettant le télétravail, les réunions avant les heures de sorties d’école… Mais très franchement ça reste minoritaire.
Comme le dis Maman BCBG, que tu travailles ou non il y a des difficultés et effectivement tu as l’impression de ne pas avoir d’excuses quand tu es à la maison…
Je la rejoins aussi sur sa réflexion du « faire vivre sa famille ».
Et j’adhère pleinement à tout ce que tu dis sur l’épanouissement. Je ne dis d’ailleurs pas non à une maison en pleine campagne avec des chèvres ou des poules 😉
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 9 h 33 minOui la femme au foyer n’a à ce jour aucun statut social ! Peut-être car avant les femmes l’étaient quasiment toutes et que ce n’était pas forcément le choix. D’ailleurs pour la petite histoire, jusqu’il n’y a pas di longtemps que ça, la loi indiquait que c’est l’homme qui décidait si sa femme pouvait travailler ou non ! Aujourd’hui on l’a en théorie mais qu’on choisisse l’un ou l’autre on est jugé et pas vraiment aidé.
Il y a des personnes qui aient profondément leur métier, qui s’épanouissent dans leur métier mais qui doivent l’abandonner car rien n’est adapté. Il y aussi des personnes qui rêveraient de s’arrêter ne serait-ce que jusqu’à l’entrée à l’école de leurs enfants mais comment faire quand on est pas reconnu et que derrière les finances ne suivent pas. Enfin ce n’est simple pour personne j’ai l’impression.
Allez soyons fous et allons à la campagne avec des chèvres 😀
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 9 h 27 minTout le monde devrait pouvoir avoir le choix sans être jugé sur celui-ci ! Malheureusement je crois qu’on en est bien loin !
Aurelie
12 septembre 2017 at 11 h 12 minJe suis arrivée chez toi par hasard, et je voulais te laisser un petit mot d’encouragement.
Depuis la naissance de mon fils (un an et demi) beaucoup de choses et de priorités ont changé pour moi, et pour nous. J’avais un poste à responsabilité que j’ai perdu, et je suis en reconversion, à la maison, à l’étranger. Je me sens souvent inutile ou avec peu de choses à dire (les pensées qui tournent en rond). Certains de mes amis ne comprennent pas ce choix et parfois je doute de moi. Et puis j’en ai parlé à mon amoureux, mon partner in crime, et il m’a confirmé ce pourquoi on fait ça, ensemble: ce temps que tu passes avec notre enfant, personne ne pourra te le rendre. Il est petit, cela ne durera pas longtemps. Et rentrer chez nous et trouver un foyer, cela n’a pas de prix.
Je partage ton avis sur l’idée d’avoir une aide pour les familles qui font – ou subissent – ce choix d’avoir la maman – parce que c’est souvent la maman, hein – à la maison. Et tu fais bien pour le blog, c’est une vraie bouffée d’oxygène. A bientôt,
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 9 h 36 minMerci pour cet adorable commentaire, comme quoi le hasard fait bien des choses parfois.
Ton amoureux a tout compris et s’il te soutient comme cela, ne doute pas de toi et de tes choix, fais ce qui t’épanouis et ce qui te conviens le mieux pour votre famille.
Je connais beaucoup de femmes dont le mari ne les soutient justement pas en disant « oui mais moi je travaille » ou « c’est moi qui ramène l’argent » je trouve que c’est encore plus dommage lorsque ça vient de sa propre famille.
Je t’embrasse
Nanakie
12 septembre 2017 at 12 h 27 minTon article est génial, je partage !
Cela fait plusieurs années que je pense aussi qu’il serai grand temps d’arrêter de définir la valeur des gens par leur parcours professionnel. Depuis que mon frère, très doué à l’école, a voulu faire un CAP et qu’on l’a « interdit » à mes parents car « c’est du gâchis », sous-entendu laissez le CAP pour les nuls ( … éducation nationnale, bravo ). A partir de là je me suis rendue compte de la vision des gens: ta valeur est fonction de tes études ET de ton poste. Quelle horreur!
Mon homme bosse en usine, je vois bien le dédain dans le regard des gens. Et alors ? Sans son poste il n’y a pas de marchandises dans les Leclerc où se pavanent ces mêmes personnes aux supérieurs. Moi je suis infirmière, pleins de gens pensent que j’ai opté pout ce « sous métier » car je n’étais pas assez douée pour faire médecine. Genre tous les soignants rêvent secrètement d’être docteurs ? Ce ne peut pas être satisfaisant d’être infirmier?
Bref, ce commentaire est déjà trop long et pourtant il y aurai tellement à dire…
Les femmes (et hommes!) au foyer sont vraiment courageuses, le pire c’est que tout le monde s’accorde là- dessus après les 3 semaines de congés d’été où les parents ont dû « supporter » leurs enfants h24… mais sitôt retournés au travail ils oublient déjà… et puis élever ses enfants c’est le plus beau des métiers!
Que tu restes chez toi ou que tu cherches un poste, je t »envoie du courage et du soutien! La société est bien mal formatée et c’est triste de voir que les gens ne veulent pas changer de vision… c’est un trop gros effort que de ne pas penser comme les autres il faut croire …
PS: pas mal l’exemple de la maquilleuse, je retiens !
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 9 h 47 minMerci pour le partage 🙂
C’est exactement ça, faire un CAP c’est généralement considéré comme la voie de ceux qui sont nuls ou qui n’ont pas pu aller en général ! J’ai vu tellement de gens s’épanouir en faisant des CAP, BEP, etc…alors que j’en ai vu tellement qu’on a poussé pour qu’ils aillent loin être en échec bien plus tard.
Comme tu le dis sans tous ces métiers qui sont qualifiés de moins bien par la société comment cette même société tournerait ? Ce sont des métiers utiles et même s’il ne faut pas des grandes études ça ne veut pas obligatoirement dire, comme certains aiment à le penser, que la personne n’est pas cultivée, qu’elle ne sait pas tenir une conversation, qu’elle ne sait pas avoir des opinions, qu’elle n’est pas épanouie…
Pour revoir à infirmière, en ce qui me concerne je pense que tu fais l’un des plus beaux métiers. Et j’en peux plus de voir certaines personnes considérer les médecins comme des dieux car ils ont un long parcours. Certes tout le monde ne peut le faite mais tout le monde ne rêve pas d’être médecin. Chez eux il y en a aussi des c…, il y a aussi des mauvaises personnes, des mauvais médecins, mais certains ont ce culte du médecin et pour eux ce sont forcément des gens bien de par leur statut !
Ah ça tu as raison ! Combien te demandent « tu t’ennuie pas ? » pour deux min après dire « pff les week end avec enfants je me repose jamais » !
Il me semble que c’est très français ne pas vouloir changer. Rien qu’à voir on râle pour telle ou telle chose mais lorsqu’il y aune réforme pour essayer de changer il y a des grèves, tout le monde râle. Je ne dis pas qu’elles sont bien mais en même temps si on essaye pas d’évoluer et de dépoussiérer des idées qui date d’après guerre ça ne changera jamais.
Je t’embrasse
MumChérie
12 septembre 2017 at 12 h 44 minCe n’est pas fouilli, je comprends très bien ton propos ! Moi aussi je suis passée par la case Maman au Foyer (volontairement et avec plaisir), et maintenant je jongle et j’essaie en permanence de trouver le meilleur équilibre possible entre travail et vie de maman, ce qui est loin d’être évident…
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 9 h 48 minOh non c’est loin d’être évident de trouver cet équilibre !
Claire
12 septembre 2017 at 13 h 29 minJe l’adore ton article.
Si seulement on arrêtait de mettre des gens dans des cases!
J’aimerais qu’un jour chacun puisse s’épanouir dans ce qui souhaite.
Pour ma part, je suis tout à fait favorable au salaire à vie pour chacun (enfin à un minimum de revenu) sans considération aucune de sa situation. Et je suis intimement persuadé que c’est possible.
Je te souhaite de suivre la voie que tu souhaites et de réussir 🙂
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 10 h 04 minOui si seulement comme tu dis !
Je pense aussi que cela pourrait être possible s’il y avait une meilleure répartition des richesses.
Merci pour ton message 🙂
Madame Bobette
12 septembre 2017 at 13 h 48 minUn très bel article. C’est vrai que pour certains c’est difficile de comprendre que non, un titre ne nous fait pas rentrer dans une case et que parfois ça peut être juste un choix…
Je n’ai pas fait le choix d’être mère au foyer (ou du moins de prendre un congé parental) car je ne suis pas certaine d’y arriver et de tenir le coup. Par contre, ma vie professionnelle ne sera jamais la partie qui me dira que j’ai réussi ma vie. Oui, j’ai un bac +5 et je pourrais prendre des directions d’établissement. Mais je n’en veux pas. Je veux mon petit CDI avec mon salaire qui me permette de vivre correctement et un tout petit peu de responsabilité et d’autonomie. Je veux aussi mes horaires à peu près flexibles si besoin, mes RTT, etc. Bref, je ne veux pas quitter ma vie professionnelle mais je ne veux pas qu’elle m’empêche de vivre ma vie de famille.
Chacun à le droit de suivre sa voie en fonction de ses choix, ses ambitions, des contraintes de la vie… sans pour autant être dévalorisé ou au contraire survalorisé par rapport à d’autres.
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 9 h 50 minJe crois que tu as tout dit, si seulement plus de gens pouvaient penser comme cela. Chacun fait du mieux qu’il peut avec son vécu, ses contraintes, ses choix. On ne devrait pas juger aussi vite et surtout on de devrait pas mettre des étiquettes sur tout juste parce que c’est plus simple de réfléchir comme cela.
JULIA
12 septembre 2017 at 13 h 57 minJ’aime beaucoup ton article, très complet et très bien expliqué. Par contre d’un point de vue de maman au foyer + active (freelance) je pense quand même que choix ou pas, il y aussi des questions de salaires non ? Enfin perso, je sais que je ne pourrais pas ne pas travailler, car avec le seul salaire de mon mari les fins de mois serait dure (freelance lui aussi donc des revenus réguliers mais jamais les mêmes de mois en mois), et malgré mes études (moins poussé que les tiennes je suis qu’a BAC+3) et au vu de la tendance, si mon travail à mon compte ne fonctionné pas, je serais obligé de prendre un job alimentaire.
Donc je rajouterais juste, qu’être maman au foyer c’est un boulot à part entière, il faut que les gens cessent de juger pour un oui ou un non (ah bah les cases !) et je le vois à mon petit niveau de moit/moit mais c’est aussi un « luxe » (même si etre active necessite forcement d’investir dans des nounous ou crêche)
Enfin je sais pas trop si je m’exprime bien, mais quoi qu’il en soit top ton article 🙂
PS: j’aimerais bien partir élever des chèvres dans les fins fond montagneux :p il me manquerais juste la fibre xD
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 10 h 01 minTu as entièrement raison, la question financière entre en jeu. Pour certaines c’est en effet un luxe, dans le cas où c’est véritablement un choix et que le conjoint gagne plutôt bien sa vie mais dans d’autres cas ça ne l’est pas. J’en ai vu combien arrêter car justement avec ce qu’elles gagneraient et les frais engendrés par un travail, plus les frais de garde, ça ne serait pas rentable de travailler. Il y a des situations où parfois, et c’est triste à dire car la France est comme ça, il vaut mieux ne pas travailler que de travailler.
Par exemple ma soeur travaille mais n’a pas un temps complet, et pourquoi ça ? Car si elle passe en temps complet elle change de tranche et n’aura pas le même tarif pour la garde de son enfant et au final il lui resterait moins sur le compte que si elle travaillait à temps partiel !
Mes anciens voisins passaient quasiment un salaire entier pour faire garder les deux.
Mais sinon je vois très bien ce que tu veux dire ! Pour ce qui est des jobs alimentaires je comprend très bien, le seul problème c’est que comme on aime bien mettre des étiquettes, quand je me présente avec mon bac+5 je ne suis jamais retenue pour ce genre de poste donc j’en reviens à mon point de départ !
Ah je vois que mon idée des chèvres plait bien 😀
Maman Ordinaire
12 septembre 2017 at 14 h 10 minCet article me parle particulièrement. Je suis actuellement en congé parental pour six mois. Ce n’était pas vraiment prévu au début mais, pour la faire courte, je suis enseignante non titulaire d’un poste, et à la rentrée j’aurais dû être sur un poste à 80km de chez moi, dans une école avec des horaires complètement différents de celle de mon grand garçon. Après avoir longuement réfléchi, on a donc convenu avec mon mari que je prendrai ce congé parental, histoire de nous permettre de trouver tranquillement un rythme avant de nous plonger dans le grand bain d’une organisation au cordeau.
Je n’aime pas être à la maison. Je le fais parce que je sais que c’est le mieux pour mes garçons, parce qu’il y a moins de stress que si j’avais été travailler sur ce poste. Je n’aime pas être à la maison parce que je deviens dépendante financièrement de mon mari. Parce que je m’ennuie de discussions d’adultes. Parce que, comme tu le dis, on répète inlassablement des tâches peu gratifiantes, que personne d’ailleurs ne remarque.
Et pourtant, je suis heureuse d’être avec mes enfants ! d’avoir la chance de passer autant de temps avec eux. Je suis consciente de tout ça. Consciente que c’est bien de ne pas avoir ce stress des horaires, la pression du boulot, mais quoi ? Il n’y a pas de juste milieu comme tu dis ? Un travail qui nous épanouisse sans stress et nous permette de passer suffisamment de temps pour voir grandir nos bébés ? Je me demande aussi…
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 10 h 06 minC’est ça on dirait qu’il n’y a pas de juste milieu et que beaucoup de personnes subissent et au final ne sont pas épanouies dans les deux deux domaines, c’est tellement dommage de devoir choisir entre l’un ou l’autre finalement.
Marie - LesCarnets
12 septembre 2017 at 16 h 16 minJe suis en plein dans cette situation. Déménagement de Paris vers la province pour suivre mon chéri. Recherche de boulot sans succès (mais freelance à temps partiel pour garder un pied dans le milieu professionnel et grâce à des opportunités). Grossesse, arrivée de bébé. Re-déménagement. Recherche de boulot à nouveau. Mais j’ai une place en crèche quelques jours par semaine depuis début septembre, ce qui me permet de souffler un peu (et j’en avais besoin !).
Et oui, clairement, parent au foyer est vraiment loin d’être reposant. Non seulement on n’arrête pas, mais en plus on est rarement reconnu socialement pour tout ce que l’on mène de front…
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 10 h 10 minCe n’est reposant et clairement la plupart du temps on ne remarque même pas tout ce font les personnes au foyer car ce sont pas des tâches « extraordinaires », c’est sûr que ça ne change pas un pays, on ne révolutionne rien…
C’est déjà bien si tu as pu avoir un place en crèche pour quelques moment dans la semaine, pour souffler et c’est plus pratique pour une recherche d’emploi ou autre.
Christelle
12 septembre 2017 at 17 h 14 minTrès bel article!
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 10 h 10 minmerci 🙂
une mummy
12 septembre 2017 at 20 h 12 minUn article qui a l’audace de mettre les pieds dans le plat! Mais tu as bien raison! Pourtant, je suis une maman qui bosse mais, étant prof, j’ai expérimenté la vie de maman au foyer les 3 premiers mois de ma fille et les 2 mois cet été. Je sais que c’est absolument USANT! Le pire étant, comme tu le dis, l’absence de déconnexion, c’est terrible. Ne pas pouvoir discuter d’autre chose avec quelqu’un d’autre, prendre un café en le savourant vraiment…Cela demande un sang-froid certain que…Je n’ai pas! J’aime ma fille plus fort que tout, elle commence l’adaptation chez la nounou demain et je n’en dors pas depuis plusieurs nuits et pourtant, je n’aurais pas la force d’être mère au foyer, et je le savais déjà avant qu’on se lance dans le projet bébé! J’admire sincèrement celles qui le font, celles qui se dépassent pour offrir ce qu’il y a de mieux à leur bébé, bravant ainsi le regard tellement dédaigneux de la société. Ton fils t’en sera reconnaissant plus tard, j’en suis certaine.
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 10 h 20 minsi si tu peux discuter mais ça se cantonne vite à du areuh ou à des histoire de T’choupi 😀
Il faut su sang-froid et surtout de la patience je pense car quand on est H24 avec les enfants, il y a des jours où c’est plus dur ! J’étais moins d’imaginer que j’allais être à la maison 17mois après la naissance de mon fils, je pense que si j’avais eu un CDI je serai retourner travailler mais essayer de chercher un travail avec un bébé c’est pas facile. Plus le temps passe plus ça devient dur d’expliquer un tel trou sur le CV !
Je pense surtout que les enfants veulent une maman bien dans sa peau et épanouie, que ça soit en restant à la maison ou en allant travailler !
peggy vanderhispallie
12 septembre 2017 at 20 h 31 mincoucou , je te suis depuis un moment mais la j’avoue pas trop savoir comment réagir a ton article….je vais laisser aller mes pensées comme toi sans vouloir te vexer mais peut être en apportant un autre avis. je pense qu’on veut tous ce qu’on a pas…toi tu est mère au foyer, moi je travaille….je croit pas qu’on a vraiment le choix , on fait ce qu’il faut mais le fait de travailler ne change rien car je suis une maman aussi qui doit s’occuper de son foyer des mêmes taches que toi et on a pas le temps où le luxe non plus de mettre cet aspect de notre vie sur le coté. Je trouve que le monde attend la même chose qu’un mère au foyer qu’un mère qui travaille et qu’on est pas moi indulgent. Moi et mon mari on a des boulots avec des heures assez compliquer et des fois on a l’impressions qu’on va travailler pour payer l’essence, la nounou, la périscolaire et autres et j’avoue des fois qu’on je vois toutes les femmes a l’école qui ne travaille pas et qui prennent le temps de faire la papote pendant un long moment, et qui pendant les vacances ont le luxe de mettre leur enfants a l’école pour faire les centres et que nous on trime pendants 2 mois pour trouver de solutions pour faire garder les filles et être a temps aux taf …je me sens conne et je demande a quoi ça sert qu’on se fait chier a bosser pour avoir nul part de l’aide, de faire des heures pas possible, pas assez de temps avec nos enfants et finalement que l’état nous pompe l’argent de tout les cotés parce qu’on travaille a deux je me dis que le monde ne tourne pas rond… On est tous jaloux l’un de l’autre et la manière dont a voit la vie où qu’on la gère souvent part de ce qu’on a connu où vue qu’on était enfant… On essaye de changer les choses, d’essayer de faire mieux mais avoir un gros diplômes; peut être avantageux mais juste faire parties des métier comment tu les avait appeler ceux qui sont pas très valeureux bhein nous on en fait partie avec chauffeur routier et réceptionniste… et la vie est comme pour les mères au foyers pas facile et on a aussi besoin de souffler: parfois du boulot, parfois d’être maman et parfois d’être femme a tout faire …comme tu fois les deux cotées sont pas le rêve!! voila moi je dirait que chaque être humain mérite le respect et sa propre opinion où vision de la vie mais je croit qu’un vie parfait existe pas et qu’il faut qu’on essaye d’en tirée le meilleurs mais dans les pires moment bisous bonne soirée
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 14 h 51 minJe te rassure tu ne me vexes pas du tout !
C’est ce que j’ai essayé de dire dans mon article il n’y a pas à opposer les deux catégories car dans les deux cas il y a des avantages et des inconvénients, j’aimerais juste que chacun puisse avoir le droit de faire ses choix et de trouver la solution qui lui convienne le mieux sans devoir être obligé de mettre un aspect de sa vie d’un côté ou de l’autre.
C’est bien risque car en effet cela ne tourne pas rond et concrètement on est dans une société où parfois on te pousse à ne pas travailler. Pour les femmes qui sont devant l’école, je te rassure je trouve qu’elles donnent aussi une mauvais image et elles ont vraiment du temps à perdre. Je ne sais pas comment elles font.
Ce n’est pas moi qui les appelle des métiers non valeureux, je pense totalement le contraire , sans ces métiers on ne serait rien, ils sont essentiels ! C’est la société et la plupart des gens qui veulent nous faire croire que ce sont des métiers moins gratifiants. On ne doit pas définir une personne en fonction de son métier !!
Tu sais en fait je m’étais peut-être mal exprimée dans l’article mais tout ce dont tu parles je suis d’accord, c’est ce que je n’ai pas arrêté de dire.
En ce qui concerne les femmes au foyer, que ça soit par choix ou non car des fois on l’a pas, nous n’avons pas de reconnaissance non plus et ce n’est même pas un statut social.
Weena
12 septembre 2017 at 21 h 03 minJe plussois à 200% !!!
J’ai un début de parcourt similaire : bac+5, j’ai choisi de me marier et de débuter ma vie de famille avant de décrocher le sacro-saint CDI (et on me le reproche régulièrement depuis), quelques galère de CDD plus tard et me voilà mère au foyer, mi-par choix, mi-par nécessité (et pourtant, j’ai un mode de garde occasionnel)
Et j’avoue que là, la rentrée en maternelle de mon grand m’a donné un coup de fouet, pas envie de cocher cette case et de devoir me justifier … alors je tente de suivre ma voie, celle que je n’ai pas eu le courage de saisir à la sortie du lycée.
lesdelicesdeframboise
16 septembre 2017 at 10 h 20 minDu coup tu va rechercher un travail ? C’était dans quelle domaine ?
Moi j’avoue que je suis un peu bloquée dans le sens où j’espère en avoir un deuxième dans pas trop longtemps et malheureusement si je suis embauchée et deux mois après je tombe enceinte ça serait très mal vu (même si c’est dommage de dire ça ) et en même temps de trop attendre ça fait un énorme trou dans le CV que les chargés de recrutement ne comprennent pas toujours !
Laetitia Mouleflex
12 septembre 2017 at 21 h 46 minMERCI MERCI MILLE MERCI ! ❤️
Je ne sais pas quoi ajouter. Rien, il n’y a rien à ajouter, c’est tellement vrai, tellement dommage que ça soit si vrai. Tu poses des mots sur ce que la plupart des mères au foyer ressentent.
J’étais en CDD aussi, je n’ai pas renouvelé, je suis maman au foyer depuis la naissance de mon fils qui a 16mois et je le vis mal. Je cherche d’ailleurs un emploi car je ne me sens ni épanouie, ni considérée, donc je m reconnais dans tes mots.
Encore merci.
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 14 h 25 minJe crois qu’on est dans la même situation en fait 🙂
De rien pour l’article, merci à toi d’avoir pris le temps de le lire.
Elodie
12 septembre 2017 at 22 h 56 minToujours et encore des articles qui nous font réagir…
Être maman, maman au foyer, maman avec un job à l’extérieur… Pour avoir vécu les 2 … P***,qu’est ce que c’est dur que ce soit d’un côté ou de l’autre.
C’est dur de rester H24 a la maison, c’est dur de les laisser à la crèche… Je suis en perpétuelle fatigue 😅
Mais, quand on y réfléchit ma vie n’a jamais ete aussi merveilleuse que maintenant… Même si avouons le un petit coup de pouce serait le bienvenu.
Pas très indulgente la société avec les mamans.
C’est très difficilement conciliable une maman et le mot travail mais tu sais ce qu’il a de magique c’est qu’au final malgré toutes les difficultés on y arrive et on gère.. Et nous sommes les seules à connaitre ce secret.
Merci pour ton article Clarisse.
A très vite et pour terminer sur une bonne note… Vive le temps partiel rémunéré 😏
lesdelicesdeframboise
16 septembre 2017 at 10 h 27 minJ’aime les articles qui font réagir 😀 J’aime échanger et voir les différents points de vue sur des sujets qui peuvent parfois entrainer des débats ! Les deux situations sont fatigantes et compliquées c’est ce que j’ai essayé de mettre en avant. C’est pour ça que c’est dommage cette sorte de guerre entre les deux clans, on devrait plutôt s’entraider et à tout moment on peut se retrouver dans l’une ou l’autre situation. La seule différence c’est que quand on travaille on a peut-être un peu plus de reconnaissance.
D’ailleurs le plus triste au final c’est que la société n’est pas indulgente mais les femmes entre elles encore moins alors qu’à priori on vit toutes plus ou moins les mêmes situations !
Oui quoiqu’il arrive nous arrivons à gérer et nous avançons et pour rien au monde j’échangerais cette vide, cette fatiguante, mais tellement plus riche et pleine de sens depuis que mon fils est là !
Bisous
Paillette
13 septembre 2017 at 11 h 05 minCoucou,
Très bel article et surtout, cela permet de se mettre deux minutes à la place d’une maman au foyer.
Je le suis moi-même, je l’ai choisie et je ne me culpabilise plus du tout! Pourtant mes enfants sont grands, enfin , disons qu’ils savent se débrouiller et n’ont plus besoin de leur maman tout le temps, mais j’aime être là, pouvoir les aider, les écouter.
J’ai travaillé avant et eux disent qu’ils préfèrent la maman de maintenant, puisque je suis beaucoup plus disponible et détendue. 🙂
Malheureusement, les mentalités évoluent peu, mais si c’est un choix, si tu l’assumes, si tu es heureuse, si ton bébé se sent bien, si ton compagnon est heureux aussi, alors sincèrement, les autres on s’en fou! Depuis que je me suis mis ça dans ma petite tête, je me sens beaucoup mieux et même utile. 🙂
Alors, merci pour ton bel article encore une fois.
Je te souhaite un excellent mercredi et t’envoie des bisous pailletés :*
lesdelicesdeframboise
16 septembre 2017 at 10 h 30 minJ’adore les paillettes moi aussi !! Ah ah revenons au sujet 🙂
Oui le principal c’est d’être en paix avec ses propres choix, il y aura toujours quelqu’un pour juger de toute façon. Si on est bien les enfants le ressentiront et c »est tellement mieux pour tout le monde !
Je t’embrasse !
MissBrownie
13 septembre 2017 at 11 h 48 minBravo pour cet article !
Je plussoie tous les points que tu soulignes.
Voilà 6 ans 1/2 que je suis chez moi, tout en tentant de gagner un peu ma vie avec le statut auto-entrepreneur (genre l’équivalent d’un smic à mi-temps, donc pas grand chose) et de m’occuper de mes 3 enfants. Je me rends compte chaque jour que c’est difficile et que l’entourage a du mal à comprendre qu’on soit débordé, que je n’ai pas plus de temps et que je laisse certaines tâches pour le we. Il faudrait que je m’occupe de tout le monde, que le frigo soit toujours plein, la maison propre, que je gagne un peu d’argent mais que le we je n’ai plus rien à faire dans la maison. Je n’y arrive pas. Je vois les journées défiler sans réussir à avancer sur des projets que je voudrais mener.
Finalement parfois je me dis que j’étais mieux, pénarde dans mon bureau. Mais je n’avais pas un poste à responsabilité. J’ai surpris et déçu en m’arrêtant à BAC +2 (en finissant 6ème de ma promo à l’IUT). J’avais d’autres projets que les études et la carrière.
lesdelicesdeframboise
16 septembre 2017 at 10 h 35 minJe ne savais pas que tu étais auto entrepreneur, tu fais quoi exactement ?
Même si c’est souvent la courses quand on travaille, beaucoup s’accordent à dire que parfois ils sont plus tranquille au boulot qu’à la maison (bien sûr tout dépend du travail ) et qu’avec des enfants ce n’est jamais reposant !
En fait je crois surtout qu’il y a des gens qui n’arrivent pas à comprendre qu’on ne veuille pas faire carrière. Je crois qu’il y a qui sont fait pour ça et qui aiment profondément cela, ont besoin de ça et d’autres qui aspirent à tout autre chose et ne veulent pas obligatoirement des postes à responsabilité !
Madame Lavande
13 septembre 2017 at 15 h 15 minJe suis touchée que mon article t’ai poussée à écrire celui ci ! Personnellement je ne le trouve pas brouillon du tout, tu mets les bons mots sur ce que, je pense, beaucoup de maman (et pas forcément au foyer d’ailleurs) vivent au quotidien.
Finalement si on pousse le raisonnement jusqu’au bout c’est la place de la femme en général dans la société qu’il faudrait remettre en question parce que le nœud du problème c’est, encore une fois, les inégalités homme/femme : quand un couple attend un enfant la question de sa garde se pose inévitablement et quand on en vient à la question du congés parental c’est la plupart du temps le salaire qui est déterminant. Or dans la très grande majorité des cas c’est la maman qui a le salaire le plus bas, c’est donc elle qui s’arrête. Mais en ayant un « trou » dans son parcours professionnel, elle n’aura bien évidement plus la même progression lorsqu’elle reprendra le chemin du travail. Et au 2nd enfant la question ne se posera même plus : l’écart de salaire étant encore plus grand c’est encore une fois la femme qui s’arrêtera (totalement ou à temps partiel)
Et finalement quand un employeur embauchera une jeune femme, naturellement il la payera moins : évidement puisque de toute façon elle va s’arrêter de travailler au premier enfant ! Et le cercle vicieux est amorcé !
Je pense que si l’égalité de salaire homme/femme était établie, le problème serait quasiment résolu : les papas n’ayant plus forcément le plus gros salaire, ils prendraient bien plus facilement un congés parental et l’équilibre des carrières serait rétabli.
Après j’ai toujours du mal a ne pas m’énerver quand quelqu’un me dit qu’une femme au foyer « à le temps » ! Comme tu le dis, il n’y a jamais de déconnexion possible quand on a des enfants à la maison. De toute mon enfance, je n’ai jamais vu ma maman se prélasser ! Elle s’occupait de la maison, de nous, des aller retour à l’école, de l’organisation des vacances… Je ne peux même pas dire qu’elle a eu le temps de souffler quand nous avons grandi parce que mon petit frère a mangé à la maison tous les midis jusqu’à son entrée au lycée et nous avons tous les deux fait nos études supérieure près de chez nos parents, donc nous n’avons quitté vraiment la maison qu’à plus de 20 ans. Et cela a en plus correspondu au moment où il a fallu commencer à s’occuper de nos grands parents qui perdaient en autonomie !! Je crois qu’elle n’a véritablement retrouvée du temps pour elle que depuis 5 ans que mon papa est à la retraite. (Et d’ailleurs elle aussi avait un bac général et même un bac+2, ce qui pour sa génération concernait à peine 15% de sa classe d’âge !).
Et au delà de ça, je constate moi même que c’est bien moins fatiguant de partir au travail le matin que de gérer ma puce toute la journée. Je dois bien avouer que quand j’ai repris le travail après mon congés parental, j’ai eu l’impression de mieux me reposer.
Je vais m’arrêter là parce que sinon ce ne sera plus un commentaire mais un roman 😉 Je t’embrasse et te souhaite une belle fin de semaine !
lesdelicesdeframboise
16 septembre 2017 at 13 h 21 minC’est tout à fait ça, c’est pour cela que j’ai essayé d’emmener ma réflexion un peu plus loin, pas seulement sur le fait d’être au foyer. D’ailleurs la plupart du temps c’est tellement peu naturel pour les gens que personne ne demandera jamais au papa s’il veut rester à la maison. Généralement comme tu dis ils gagnent plus que les femmes et même s’il y en qui rêveraient de s’arrêter un moment, ça doit être tellement mal vu . Déjà pour une femme alors je n’ose imaginer un père dire « je suis père au foyer » !
Pour ma mère elle n’a pas eu le choix car ayant perdue mon père très jeune, elle était obligée d’aller travailler puisqu’elle devait assumer tous les rôles. Par contre ce que tu décris je le vois avec ma belle-mère qui est une femme au foyer. Maintenant qu’elle pourrait un peu plus souffler car ses enfants sont grands, qu’elle pourrait profiter des petits-enfants, elle doit s’occuper de son propre père et c’est pas de tout repos. Je peux t’assurer qu’elle est loin de prendre des vacances comme certains. On ne peut pas dire qu’on se tue à la tâche mais c’est éreintant et c’est du non-stop !
J’aime bien les romans moi 😀
Belle journée à toi !
Melly
13 septembre 2017 at 15 h 20 minTrès intéressant ton article ! Moi aussi je suis maman au foyer et avant ça, j’étais femme au foyer (encore plus dur à justifier)… J’ai longtemps eu honte quand on me demandais ce que je faisais dans la vie, toujours l’impression de devoir justifier ce choix. Aujourd’hui, ça va mieux, j’assume ! Mais certaines remarques me blessent encore quand bien même je sais que notre choix (parce que mon mari est d’accord avec moi) est ce qu’il y a de mieux pour ma famille et pour moi.
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 14 h 24 minDéjà qu’avec des enfants on considère que tu ne fais rien alors sans je n’ose imagine le regard des autres. Peut-être que derrière il y a une part de jalousie de leur part !!
Du moment que tu te sens bien comme ça et vous avez trouvé votre équilibre c’est le principal !
GToch
13 septembre 2017 at 15 h 21 minTes mots sonnent parfaitement juste 😀
J’ai également un BAC+5, pour un métier que j’ai choisi, que j’adore et que je n’ai pourtant jamais exercé 😉
Je me suis reconvertie directement après l’obtention de mon diplôme car j’ai senti que ça ne correspondait pas à mes envies de vie de famille. Et même si ce choix est pour ma part clairement le bon, je n’ai trouvé un équilibre entre famille et travail qu’il y a quelques années. Cet équilibre est d’ailleurs bien fragile et je compte y prêter la plus grande attention surtout cette année qui s’annonce déjà professionnellement très lourde.
A titre indicatif, je suis LA SEULE de ma promo à avoir une vie « construite » à l’heure actuelle, je suis également la seule à avoir des enfants… Et lorsqu’on se revoit je déteste les entendre dire « toi tu as de la chance ». Non ce n’est pas de la chance, ce que j’ai, je suis allée le chercher, je les construis, rien n’est tombé du ciel !
Ma Maman était et sera toujours 😉 « Maman au foyer », d’ailleurs son rêve le plus cher serait que j’arrête de travailler. Un comble quand même 😀
Je l’ai vu tout gérer toute seule **à cause du travail de mon papa**, je l’ai vu élever quatre enfants et payer une maison avec un seul salaire **et rien à voir avec celui de la maquilleuse de M. M**, je l’ai vu tout faire pour se construire une vie sociale en dehors de son cocon familial… Et de tout ce que j’ai vu, je l’admire énormément, mais ce n’est pas la voie que j’ai voulu suivre. J’avais besoin d’autre chose.
Je suis Maman au foyer dès que je ne suis plus au lycée **même si je travaille encore entre 21H et 2h du matin – faignant de prof !** et honnêtement lorsque les grandes vacances commencent, je n’ai qu’une hâte : la rentrée !!! C’est trop dur d’être à la maison séquestrée par quatre monstres suceurs d’énergie ! 😀
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 14 h 23 minComme je ne se supporte pas ce qui disent tout le temps « toi tu as de la chance » …j’ai bien conscience qu’on ne part pas tous avec les mêmes chances dans la vie mais souvent il ne tient qu’à soi de construire son propre bonheur et de se donner les moyens. Rarement les choses tombent seules du ciel.
Tu étais dans quelle domaine du coup ?
Tous les professeurs sont des fainéants c’est bien connu 😀 Non j’admire ceux qui le sont car de nos jours c’est pas un métier forcément facile et on entend beaucoup sur eux. Un très bon professeur c’est dur d’en trouver mais quand on tombe sur un de ces professeurs ils peuvent changer votre vie clairement. Il y en a qui vous marquent à vie et qui sans le vouloir vous inspirent et vous font avancer !
On sent que tu as beaucoup de respect et d’admiration pour ta maman. C’est ça, les gens pensent que l’on ne parle à personne à la maison mais il ne tient qu’à nous d’avoir une vie sociale, on peut s’investir dans plusieurs projets, aller dans des associations, rencontrer d’autres parents,etc…
quatre petits monstres ça doit être mouvementé à la maison !
GToch
15 septembre 2017 at 22 h 28 minDe formation, je suis Ingénieure en Chimie des Matériaux, spécialisée dans les métaux et alliages…
Faut avouer que ça en jette quand même 😉
Mais ce monde n’était pas fait pour moi, ou inversement peu importe.
Le mouvement c’est notre quotidien 😀
D’ailleurs aucun collègue ne me souhaite jamais bonnes vacances… Ils devinent à quoi peu ressembler mes « vacances », elles n’ont pas la même signification.
Mais c’est un choix et il me convient avec ses bons et ses moins bons moments !
lesdelicesdeframboise
16 septembre 2017 at 10 h 31 minAh j’ai aussi un bac+5 en chimie mais le mien c’est Perfectionnement en Analyses Chimiques et Spectrométriques (ils aiment bien les longs noms ) !
Le Rire des Anges
13 septembre 2017 at 18 h 26 minMa pauvre, je suis bien bien loin d’avoir bac+5! Pour autant personne autour de moi n’accepterait que je reste à la maison, à m’occuper de mes enfants au moins quelques années! Ça n’est pas permis, pas même avec un CAP en poche!
En tout cas ton article me parle et c’est vraiment une question primordiale que de trouver son équilibre entre la vie pro et perso! Je sais pertinemment qu’à ma reprise en mars, mon chef va m’attendre au tournant parce que j’ai pris du temps pour les enfants et aussi parce qu’il va être dans l’état d’esprit « Elle revient donc Elle a intérêt à bosser à fond et à ne pas faire passer ses gosses avant le boulot » et ça pour moi, c’est le problème majeur!
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 14 h 15 minEt encore si on te dit pas que tu dois être en forme car après tout tu étais en vacances en congé parental 😀
Souvent c’est l’entourage qui a plus de mal à accepter certaines décisions sauf que c’est dommage quand on y pense.
Et dans ces mots
13 septembre 2017 at 21 h 22 minEn lisant le titre de ton article, j’avais spontanément envie de dire que oui maman et travail s’accordent puisque être maman c’est un travail à plein temps.
Personnellement ma mère a toujours travaillée, comme cadre, avec des responsabilités, on a toujours eu des nourrices. Au final, je ne sais pas si elle est heureuse de ce qu’elle a aujourd’hui.
Pour ma part, je n’ai pas encore d’enfant. Mais si c’est possible, j’aimerai pouvoir prendre un congé parental, pour rester avec eux tout petits jusqu’à 6 mois. Ensuite on verra pour un mode de garde. Je ne me vois pas arrêter de travailler, j’en ai besoin pour toutes les causes que tu cites, même si c’est malheureux d’une certaine façon.
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 14 h 13 minTu verras le moment venu 🙂 S’il y a bien une chose que j’ai apprise en devenant maman c’est que tu as beau faire des plans et t’imaginer des choses, c’est toujours différent de ce que à quoi tu t’attendais !
Les deux peuvent s’accorder mais ce n’est pas toujours simple.
My Green Karma
13 septembre 2017 at 21 h 36 minCoucou Clarisse. Je ne suis pas encore maman et j’ai pourtant 31 ans. Quand on me demande pourquoi? (Là aussi le diktat sociétal est parfois difficile à gérer) Justement car jusqu’à présent je privilégiais ma carrière et je voulais surtout assumer le rôle de maman jusqu’au bout : être mère au foyer. Merci pour cet article criant de vérité. 💋
lesdelicesdeframboise
15 septembre 2017 at 14 h 11 minc’est un autre problème mais tu dois constamment entendre la question « alors c’est pour quand l’enfant » et on doit te parler d’horloge biologique, etc…
Je vois pas en quoi cela dérangent les gens, mais bon comme tu dis la société la décidé ainsi !
Merci pour ton message.
Mum*two*kids
14 septembre 2017 at 10 h 05 minJe prends enfin le temps de commenter ton article. Il est très vrai, difficile à faire comprendre à autrui que parfois une maman n’a pas besoin de carrière pour être épanouie, que certaines mamans font passer leur progéniture avant leur carrière, que beaucoup de maman ont fait des études puisque maintenant « c’est la norme » mais que pourtant une fois qu’elles ont des enfants elles ont envie de lâcher tout car oui elles ont besoin d’être présentes pour leurs enfants.
Je me souviendrais toujours où lorsque j’ai obtenu mon concours (recrutement à Bac +2 alors que j’ai Bac+4), la mère de ma meilleure amie qui a fait les mêmes études que moi m’a sorti « je suis contente pour toi mais ça n’est pas ce que j’espère pour ma fille »…tiens prends ça dans la tronche avec ton manque d’ambition. Sauf que ben ma meilleure amie a, soit, un métier élitiste sauf qu’elle a des journées gigantesques, une pression de malade, peu de congés et ne voit que très peu sa fille.
Alors oui, j’ai choisi « le confort » (si on peut appelé ça confort quand tu te tapes 2heures de trajet par jour et que pour le coup en ce moment on ne sort pas la tête de l’eau mais c’est une autre histoire, la fonction publique a parfois ses travers…) mais j’ai des horaires de bureau correct, je peux prendre des vacances à chaque vacances scolaires et travailler à 80% ne pose pas de problème, bref j’ai choisi ce métier parce que certes à l’époque il m’interessait mais aussi parce que je voulais fonder une famille et que ça se conciliait bien avec…et l’ambition on en reparlera dans quelques années ou pas 😉
Voilà désolée pour le pavé mais je voulais juste exprimer mon ressenti sur ton article car même si je ne suis pas maman au foyer, je comprends tout ce que tu expliques.
Bises
lesdelicesdeframboise
16 septembre 2017 at 13 h 28 minEt moi je prends enfin le temps de te répondre. Je ne pensais pas que l’article allait autant vous faire réagir !
Elle est sympa dis moi la mère de ton amie. Au final est-elle plus heureuse que toi qui a choisi le « confort » ? Rien n’est moins sûr et puis j’ai envie de dire que chacun fait comme il ressent !
Pas grave pour le pavé, au contraire j’aime bien et je vois que finalement ce sujet parle à beaucoup d’entre nous. La réussite d’une vie peut passer par une carrière mais contrairement à ce que certains pensent, ce n’est pas la norme. Par opposition aux anciennes génération il fallait faire des études,il fallait faire carrière ! De ce fait c’est presque une injure, où on te qualifierait presque de regressiste si tu ne souhaites pas faire carrière.
Je pense que la maternité fait voir la vie autrement et qu’on aspire parfois à d’autres choses. Tu fais quoi exactement comme travail ? Sinon ça ne doit pas être facile le trajet chaque jour ! Tu n’es pas mère au foyer mais tu as déjà peut-être eu comme réflexion que les fonctionnaires sont toujours en vacances et qu’ils ne travaillent pas !!
Bisous
La Coque personnalisée - Les Délices de Framboise
15 septembre 2017 at 8 h 01 min[…] : j’en profite pour vous dire un immense merci car je ne pensais pas que mon dernier article allait vous faire autant réagir. Je vais prendre le temps de tous vous […]
Petite Vivi
15 septembre 2017 at 15 h 40 minTon article me parle beaucoup et je me sens concernée, même si pour le moment je ne vois pas ce que l’on pourrait faire. Je ne trouve pas ça normal de devoir choisir entre vie professionnelle et personnelle, mais également, je ne trouve pas ça normal de ne pas pouvoir choisir entre les deux.
Comme toi, j’ai un bac +5 et je me débrouille pas trop mal dans ma carrière. Cependant, depuis que je suis maman, mes priorités ont changé mais je n’ai pas d’autres choix que de travailler et confier l’éducation de mes enfants à une autre personne (ce qui me tue). La mère au foyer est mal vue. Elle est perçue comme une personne qui a le temps, qui ne fait rien de ses journées et qui n’a pas le droit de se plaindre, comme tu le dis très bien. En revanche, ce n’est pas le cas. Les mères au foyer n’ont jamais de répit, elles éduquent les enfants, s’occupent de leur maison, et font pas mal de sacrifices au niveau personnel au quotidien. Comme je l’avais lu dans un article intéressant : elles ne ramènent peut-être pas d’argent à la maison, mais elles investissent dans le capital humain.
Je suis d’accord sur le fait qu’on ne peut pas rémunérer une mère au foyer car il y aurait trop d’abus. Ce qui contraint la mère au foyer à se sacrifier une fois de plus car elle ne peut pas s’épanouir professionnellement, ne peut pas se constituer un capital financier, ni s’assurer une bonne retraite.
De toutes façons, il y a une énorme pression faite sur les mamans : elles doivent gérer leur boulot, leur vie de famille, leur vie de couple, rester fraiches et belles avec une belle image, ne jamais craquer… Le tout avec le sourire sans jamais les laisser s’épanouir dans ce qu’elles aimeraient réellement faire.
lesdelicesdeframboise
16 septembre 2017 at 13 h 32 minJe ne trouve pas ça normal de devoir encore choisir entre les deux, et surtout que ça soit toujours à la femme de faire ce choix au final.
Elle investissent dans la capital humain, cependant ce n’est pas encore reconnu comme important aux yeux de la société. De la même manière, toi qui aime bien lire sur la bienveillance, on parle de plus en plus d’intelligence émotionnelle, mais souvent elle n’est pris ne considération car ce qui compte de nos jours c’est faire carrière, faire des études. Je ne dis pas que ce n’est pas source d’épanouissement mais tout le monde n’a pas forcément envie de passer par là !
Les hommes aussi ont leurs problèmes mais je suis pas sûre qu’ils subissent autant cette pression !
Melle
15 septembre 2017 at 20 h 43 minJe ne suis pas maman au foyer mais j’ai amorcé un énorme changement il y a quelques mois. Accepter dans ma tête que mon job que beaucoup m’enviait, que le salaire que beaucoup m’enviait n’étaient pas ce que moi je voulais.
J’ai fait un énorme travail sur moi pour réussir à retrouver ce que je voulais moi pour ma famille et pour moi. Je ne voulais plus mettre mon enfant en crèche 11h par jour, je ne voulais plus partir en déplacement et galèrer en priant que le train arrive avant la fermeture de la crèche. Ne plus voir son enfant, ne plus voir son mari. J’ai dit stop et mon corps a dit stop.
J’ai du tout repenser, faire des calculs, modifier mon mode de consommation et je me suis lancée. Changement de travail que je ne regrette pas du tout, nouveau challenge et surtout une qualité de vie comme je l’imaginais. Pouvoir aller à la crèche à pied au rythme de mon enfant, profiter de lui le matin et le soir.
J’ai fait un sacrifice qui n’en est pas un, pour ma famille, pour mon fils et pour moi.
Maman au foyer, moi je tire mon chapeau parce que c’est difficile de rester toute la journée avec un enfant. C’est formidable de pouvoir pouponner et câliner mais il y a tout le reste aussi à gérer et c’est loin djette toujours simple.
L’essentiel c’est d´etre en accord avec soi même.
lesdelicesdeframboise
16 septembre 2017 at 13 h 33 minC’est un sacrifice aux yeux des autres mais à te lire ce n’en est pas un pour toi car tu as l’air d’être beaucoup plus épanouie comme cela. Vous avez trouvé votre équilibre, un rythme de vie meilleur et une autre qualité de vie.
Le tout comme tu dis est d’être en accord avec soi, mais ce n’est pas toujours simple.
maman pipelette
16 septembre 2017 at 22 h 10 minJ’ai travaillé a mi temps 2 ans après l’arrivée de Loulou par « choix obligé » suite a nos horaires de travail tres compliqué pour organiser notre vie de famille … comme toi l’idéalisais la vie de vie de mere au foyer … Aujourd’hui, j’ai un tout autre regard sur les mamans au foyer ! je dirais meme que je les admire , je pourrais pas le faire =) justement voici l’article ou je parle de mon ressenti sur le sujet https://mamanpipelettesite.wordpress.com/2017/04/21/maman-a-mi-temps/
lesdelicesdeframboise
19 septembre 2017 at 14 h 23 minah je vais aller voir ton article alors 🙂
Ma non-rentrée : le congé parental et moi – La vie ordinaire
20 septembre 2017 at 12 h 01 min[…] Il n’y a pas si longtemps, les Délices de Framboise se demandait si travail et mère étaient deux mots qui s’accordaien…. […]
Mlle Mora
20 septembre 2017 at 16 h 41 minJe découvre ton blog, qui me parait bien chouette !
L’évolution des moeurs de la société est longue, mais un jour viendra… Le revenu universel est une bonne piste je trouve pour que chacun puisse enfin faire ce qu’il veut vraiment de sa vie, au rythme qui lui va. Typiquement quand on devient parents, on aurait besoin de ne pas travailler pendant 10 ans pour profiter pleinement, puis reprendre le boulot quand nos enfants ont moins besoin de nous… Mais comme la société considère qu’on est employable qu’entre 30 et 40 ans, exactement la décennie où il faudrait du temps pour nos enfants…
Vaste débat, vaste sujet… Globalement, chaque maman fait comme elle peut avec les opportunités qu’elle a, ou pas… c’est dommage qu’en 2017 les femmes se sentent encore coupables de leurs choix de vie.
Les Délices de Framboise
26 septembre 2017 at 13 h 03 minMerci pour ton passage et ton message 🙂
Oui c’est exactement ça ! On aurait besoin de s’arrêter un moment pour être avec eux puis de retourner travailler, la seule choses c’est que passé un âge ou si la pause est estimée trop longue tu ne conviens plus au marché de l’emploi. Par exemple moi ça fait un ans et demi et j’ai l’impression que c’est mort pour retrouver quelque chose dans ma branche, j’ai un trou dans le cv maintenant et ça ne plait pas toujours.
Je t’embrasse
Envies et Blabla
23 septembre 2017 at 11 h 25 minVoilà un article très intéressant, dans une société où tout le monde à quelque chose à dire sur tout. Je suis passé en freelance il y a quelques mois ce qui me permet d’avoir un travail qui me plait tout en consacrant du temps à mon fils quand il n’est pas à l’école. Il n’y a pas si longtemps une partie de la famille de mon chéri pensait clairement que j’avais quitté mon boulot sans rien derrière puisque j’étais à la maison. Pire encore, après 2 ans de galère financière au point de finir la dernière semaine du mois avec 20 euros pour manger, maintenant que les choses s’arrangent rares sont nos proches qui se réjouissent pour nous.
lesdelicesdeframboise
26 septembre 2017 at 13 h 07 minC’est encore plus dommage quand c’est l’entourage qui ne sous soutient pas !
Tu fais quoi exactement ? Je pense peut-être à me lancer moi aussi. Je me dis que si je ne trouve pas de boulot pourquoi ne pas monter mon propre truc.
Bisous
Maman tralalair
3 octobre 2017 at 8 h 12 minOhlala comme ton article me parle !! Merci beaucoup ! Je me sens moins seule et ça m’aide à me dire que ce n’est pas moi qui ai un problème… Tellement dur a vivre cette incompréhension au quotidien.. tellement pesant et fatiguant… mais on ne doit pas être fatiguée puisque l’on ne travaille pas !… 😕
lesdelicesdeframboise
7 octobre 2017 at 9 h 00 minOui ce n’est vraiment pas facile au quotidien, c’est pesant et pour ma part je me sens même inutile et pourtant on est pas là à ne rien faire !
Reconversion professionnelle : s'éparpiller ou tisser sa toile ? # slasheuse
29 mars 2018 at 15 h 48 min[…] font houspiller lorsqu’elles quittent le bureau à 18h, celles qui passent leurs journées à s’occuper de leurs enfants, celles qui jonglent avec des métiers à horaires décalés, celles qui quittent leur appart le […]
Cauquil
20 septembre 2018 at 11 h 39 minBen voilà encore un témoignage d’une bac+5 à la maison qui s’occupe de bébé… il y a des jours où je m’en dis que je ne pourrais jamais reprendre ma carrière et des jours où j’ai mille projets en tête.. le problème c’est que sans sous on est complètement tributaire de son mari.. et on ne cotise pas pour la retraite.. et on est en marge. Pourtant on s’occupe de nos enfants, du bien être de la maison, on éduque, soigne, écoute, console, accompagne, enseigne, on apprend les techniques de relaxation pour les enfants, l’apprentissage decallé, toutes ces choses qu’on ne trouve pas en crèche.. mais on ne sert à rien.. merci mille fois pour ton article qui nous permet de nous reconnaître et de savoir que nous ne sommes pas seules à avoir fait ce choix! 😊😊
lesdelicesdeframboise
21 septembre 2018 at 8 h 09 minJe suis contente de voir que même un an après cet article fait réagir, et en même temps ça me désole de voit qu’entre temps rien n’a vraiment évolué !
Depuis je retravaille et même si c’est dans ma branche c’est très certainement en dessous de mes compétences et avec l’annonce du handicap de mon fils c’est encore plus compliqué à gérer. Clairement j’ai dû renoncer à faire carrière et à être totalement épanouie dans un travail, ce qui est triste ! Toutefois j’ai un employeur qui est assez compréhensif et qui m’a accord le 80pr cent, cependant ce n’est pas la solution pour tout le monde car cela baisse le salaire. Bref rien n’est simple , surtout que j’entends souvent « tu as de la chance » ! Non Non comme tu dis quand on est à la maison on est en marge mais on fait pas rien, il faudrait arrêter de penser que l’on perd notre cerveau en étant à la maison ! je t’invite aussi à aller lire le super article de la blogueuse Ne le dites à Personne sur le congé parental 🙂
En tout cas je te remercie pour ton commentaire et ton passage par ici, c’est réconfortant de voir que nous ne sommes pas seules !
Travail et mère : le bilan - Les Délices de Framboise
4 mars 2019 at 7 h 31 min[…] Il y a quelque temps, environ un an et demi si je ne me trompe pas, j’avais écrit un article qui avait fait beaucoup réagir : Travail et mère, deux mots qui s’accordent vraiment ? […]